2019.12.09 - L'Etat et l'USHOM : Partenaire pour la maîtrise du risque amiante

La présence d’amiante en Outre-mer concerne tant le parc public que le parc privé, or ce n’est qu’à partir des travaux opérés sur les Tours Gabarre en Guadeloupe que la spécificité ultramarine a été prise en compte. Pourtant, et au regard de l’exemple martiniquais, quasiment tous les bâtiments construits avant 1997 sont concernés par la problématique « amiante ». Il s’agit donc d’un enjeu de santé publique majeur.

Il faut noter qu’en Outre-mer il n’existe pas à ce jour de filière économiquement structurée. En effet, les entreprises compétentes sont peu nombreuses et il y a un manque de formation sur le traitement de l’amiante. Ainsi, le mode de gestion des déchets en Outre-mer est dépendant des centres de traitement de l’hexagone ce qui génère des surcoûts particulièrement importants pour la conduite de travaux.

C’est l’avis qui fut partagé par les acteurs compétents (DEAL, DIECCTE, préfecture, bailleurs sociaux, fédérations de professionnels) lors de leur présence à l’invitation lancée par l’USHOM pour le lancement officiel de ses outils de travail dédiés à l’amiante le 9 décembre en Martinique et le 10 décembre en Guadeloupe dans les locaux de la DEAL.

La présentation des MOOC (massive open online course) et de la plateforme collaborative a reçu un accueil très favorable des professionnels présents aux sessions de lancement.

Pour rappel, le MOOC amiante est un cours en ligne permettant de se familiariser avec le risque amiante et comporte des éléments théoriques à maîtriser en vue d’une formation SS4. Afin de compléter la formation, une validation des acquis par une mise en situation pratique s’impose.

Cet outil a bénéficié du soutien financier du PRDA (plan de recherche et développement amiante) du ministère de la transition écologique et solidaire.